Bien avant palmiers et magnolias, il a colonisé tout le territoire du Pays niçois, depuis la mer, les pieds dans l’eau, jusqu’aux limites du gel, à 700 m d’altitude.
Longtemps il a modelé le paysage, sculptant les terrasses, leur conférant cette douceur argentée scintillant dans l’azur caractéristique des rivages de la Méditerranée.
Il a établi une économie locale florissante sur le commerce de son huile, depuis l’agriculture des profondes vallées jusques au port où les fûts entassés dans une activité fébrile attendaient au soleil le départ vers de lointaines contrées.
En ces temps-là les moulins à huile étaient aussi nombreux que les églises et, pendant que leurs épouses allaient à confesse, les hommes, paysans et commerçants, se vouaient au culte de l’olive, en compagnie de Dionysos, dans la tiédeur acre des moulins, véritables cathédrales construites avec vénération.
Puis la vie a passé, avec ses modes, ses nouveaux engouements, ses contraintes politiques, sociales, économiques et il a dû s’éclipser devant les besoins d’espace de la vigne, de la fleur, ou de l’immobilier.
La Côte d’Azur s’est peu à peu substituée au Pays niçois, au Comté de Nice, pour devenir le lieu de villégiature paradisiaque que nous connaissons aujourd’hui.
Pourtant l’Arbre n’a jamais disparu. Profondément enraciné dans le coeur des hommes, il est omniprésent malgré sa discrétion. Vous le verrez partout: le long des chemins, autour des maisons, juché sur un rond-point ou trônant à l’entrée d’une école. Saluez le: il est notre mémoire, notre histoire, notre pays. Tendre et rugueux, résistant et vulnérable, tout entier tourné vers la Mare nostrum, comme un lézard au soleil, c’est le cailletier, notre olivier, que nous chérissons tendrement, comme une part de nous mêmes, nous autres, niçois de souche ou d’adoption.
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Il est vrai que la Côte d’Azur est devenu sous maints aspects un lieu de villégiature « paradisiaque ».
Il n’empêche que l’on pourrait « reconstruire » une économie locale plus respectueuse du « développement durable » avec des produits bio plus répandus encore.
On n’y perdrait pas tant que cela!
Tout à fait d’accord avec vous. Je pense même que c’est là une voie incontournable pour un avenir supportable.
Suis-je réaliste ou naïvement optimiste? L’avenir le dira.
Bonjour, je recherche un pépiniériste sur la région de Grasse qui vende des plan d’oliviers cailletier. Si vous avez cette info : jno4@wanadoo.fr
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